Le 29 avril 2023, c’est à la suite d’un processus de discernement associant les fidèles du diocèse que notre évêque, Monseigneur Alexandre Joly, annonce la décision de vendre la maison Notre-Dame en l’Isle, soit l’ensemble immobilier constitué des n° 10 et n°12 de la rue de l’Isle, à la ville de Troyes. Parallèlement, l’association diocésaine se porte acquéreur des bâtiments de l’ancienne école Danton situés dans « la tête du bouchon » à Troyes.

Suite à cette décision, l’autorisation attendue de « Rome » de vendre ce bien parvient à notre évêque en février 2024.

Des contacts réguliers avec la ville de Troyes se mettent alors en place : un planning des opérations se précise et laisse envisager une installation dans la nouvelle maison diocésaine à la rentrée pastorale 2028. La municipalité troyenne nous donne la possibilité de rester dans les lieux jusqu’à l’installation dans les nouveaux locaux : alors la question de rester ou non pendant quatre années se pose. Mais les contraintes du calendrier des opérations de vente et d’achat nous conduisent à rester à Notre-Dame en l’Isle jusqu’à l’entrée dans la nouvelle maison diocésaine.

En parallèle du travail avec la ville de Troyes, une équipe de pilotage se met en route pour construire le projet pastoral de la nouvelle maison diocésaine. A partir du mois de mai 2024, les rencontres se suivent : un projet pastoral est présenté à l’évêque et son conseil épiscopal en décembre.

Dans sa lettre du 29 avril 2023, en même temps qu’il annonçait la décision de vendre Notre-Dame en l’Isle, notre évêque traçait plusieurs axes pour faire en sorte que cette « maison ne soit pas limitée à accueillir des bureaux mais soit un réel lieu de vie, un lieu accueillant, chaleureux, beau, permettant aux personnes de se rencontrer, de partager. »[1] C’est donc le contenu de cette lettre qui constitue la base de travail et conduit l’équipe de pilotage du projet pastoral. Voici quelques éléments fondateurs de ce projet : le Christ nous précède dans cette maison, c’est Lui qui nous invite à y venir, à nous y rassembler : il est important que cela soit signifié et visible.

La mission d’annoncer Jésus-Christ à tous est la raison d’être de l’Eglise qui est dans l’Aube. La maison diocésaine, avec ce qu’elle permet et donne à vivre, est partie prenante et facilitatrice de la mission. Ce que nous sommes appelés à y vivre s’appuie sur ces quatre piliers :

  1. La maison diocésaine donne à voir un des visages de l’Eglise : elle est un lieu d’accueil, de travail et de vie
  2. Visage de l’Eglise en sortie, la maison diocésaine est un lieu ouvert et inséré dans le quartier
  3. Lieu visible, la maison diocésaine est un lieu qui donne à voir la présence chrétienne dans la ville
  4. La maison diocésaine, un lieu où se vit l’écologie intégrale

Si le projet pastoral décrit l’esprit dans lequel nous désirons vivre dans la nouvelle maison diocésaine, il précise comment cela se traduit concrètement en termes d’organisation et de répartition des espaces, en fonction des besoins des personnes qui travaillent, passent, vivent dans cette maison. Il sert aussi de base au travail confié maintenant à l’AMO (Assistant à maitrise d’ouvrage) qui prépare le dossier dont se saisira le cabinet d’architecture chargé de conduire le projet de réaménagement de l’immobilier Danton.

Nous faisons l’expérience qu’« Il faudra du temps pour la réalisation de cette nouvelle maison diocésaine »[2], comme l’écrivait notre évêque en avril 2023. Le processus est enclenché… et comme dit le pape François[3], et d’autres avec lui, le processus est aussi (sinon plus) important que la finalité. Il appartient à chacun d’en faire un processus dynamique et enthousiasmant !

Ces quatre années sont une belle opportunité offerte pour envisager des aménagements (peu conséquents financièrement) dans Notre-Dame en l’Isle de façon à favoriser et expérimenter ce que nous souhaitons vivre dans la nouvelle maison diocésaine.

Marie-Claude Lochey, Père Richard Lukaszewski, Madeleine Gaillard


[1] Monseigneur Alexandre JOLY – Lettre aux fidèles du diocèse de Troyes – 29 avril 2023

[2] Monseigneur Alexandre JOLY – Lettre aux fidèles du diocèse de Troyes – 29 avril 2023

[3] « Le temps est supérieur à l’espace » : c’est un des quatre principes énoncés dans La Joie de l’Evangile et sur lesquels s’appuie la pensée du pape François

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