Orientations pour la conduite pastorale du diocèse

– Juin 2014 –

 

Enrichi par tout le travail de réflexion et de partage accompli par les équipes et les groupes pendant le Synode, dans la ligne des décisions synodales que nous sommes en train de nous approprier, ce document voudrait nous aider à nous remettre en face de la mission de notre Eglise diocésaine aujourd’hui et à en tirer quelques conséquences pour son organisation.

Pendant le Synode, nous avons pu redécouvrir que la raison d’être de notre Eglise est fondamentalement d’assurer une présence d’Evangile dans la société, c’est donc d’ « aller vers », de donner une priorité à la relation avec les hommes, et de s’intéresser  aux grandes questions que rencontrent les hommes d’aujourd’hui. Ce que le monde attend de nous, ce n’est pas un discours de spécialistes, mais ce sont une parole et des actes offerts aux hommes par le Peuple de Dieu dans la richesse et la diversité de ses charismes et qui soient pour le monde expression d’une bonne nouvelle d’amour, de justice et de paix. Cela signifie de notre part une vraie proximité avec ce monde qui nous entoure, ce qui veut dire aussi une vraie capacité de nous ouvrir à ce que nous pouvons recevoir d’ailleurs, de frères qui cherchent Dieu sur d’autres chemins, d’hommes et de femmes qui cherchent et qui doutent .

Cet Evangile dont nous avons à assurer la présence dans notre monde, il est évident que nous avons toujours d’abord à l’apprendre nous-mêmes, tous, chacun pour sa part, et ensemble. Cette exigence nous appelle à nous préoccuper aussi des moyens que nous nous donnerons pour cet apprentissage, des moyens humains et spirituels, des moyens de prière et de célébration, des moyens de formation. Dans cet engagement missionnaire, enraciné dans le baptême commun, personne ne peut se substituer à personne ni les laïcs aux ministres ordonnés, ni les diacres aux prêtres. En revanche nous sommes responsables les uns des autres et nous avons à faire en sorte que chacun puisse entendre l’Evangile et le transmettre.

 

Les territoires de la mission

Le point de départ de la mission, c’est la communauté. Le Synode nous rappelle qu’il y a une grande diversité de communautés qui font vivre notre Eglise diocésaine, parmi lesquelles on peut citer les groupes de la pastorale des jeunes, l’école catholique, les mouvements d’apostolat des laïcs, les groupes de spiritualité, les groupes œcuméniques, les groupes de rencontre interreligieuse et d’autres encore. S’il n’est donc pas exclusif, l’ensemble paroissial est cependant le vecteur prioritaire de l’action pastorale, l’unité de base, le lieu premier de la vie ecclésiale, assurant la proximité de l’Eglise par rapport au terrain humain. Cela veut dire qu’il faut soutenir les communautés paroissiales dans leur structuration et leur donner les moyens de se prendre en charge. D’où l’importance de l’espace pastoral, lieu essentiel de coopération entre les ensembles paroissiaux, lieu de la vigilance au service des situations locales, lieu de solidarité, d’entraide et de mutualisation possible par rapport aux besoins de chaque ensemble paroissial.

Ce dont il s’agit dans ces communautés, c’est de promouvoir la concertation et la synodalité au quotidien. Quelles que soient les structures, elles sont au service de cet objectif et chacun dans sa fonction propre est appelé à le servir.

Ministres ordonnés et laïcs dans la mission

Je voudrais le rappeler, c’est tout le Peuple de Dieu, évêque, prêtres, diacres, religieux, religieuses et laïcs, qui est l’acteur de la mission avec l’aide de l’Esprit Saint. Il le sera dans une collaboration bien articulée entre ministres ordonnés et laïcs sur le terrain pastoral. Cela veut dire que chacun aura une conscience claire de la mission qu’il doit remplir, dans la connaissance et le respect mutuels des fonctions et des ministères.

Le Synode a souhaité qu’on redise clairement la mission du curé. Il faut sans doute explorer à nouveaux frais la  théologie du ministère du prêtre mais aussi inscrire dans la pratique la manière de vivre  sa mission particulière. Certains parmi les prêtres reçoivent une charge curiale; elle ne peut se vivre bien qu’en collaboration étroite avec une équipe de laïcs, prenant en charge avec lui le  vivre, croire, célébrer  qui constitue la base de la vie de la communauté. Il est clair que l’enjeu de cette collaboration n’est pas simplement une meilleure répartition de la tâche, mais elle veut permettre aux uns et aux autres de mieux vivre le spécifique de leur engagement pastoral. Parce qu’il y a interdépendance dans ces engagements, chacun doit se sentir responsable de la vocation de l’autre. Ceci veut dire qu’on continuera à approfondir les missions des uns et des autres, sans se figer dans des modèles théologiques et pastoraux.

A cause de la diversité des situations il est d’ailleurs préférable de ne pas vouloir établir un modèle unique de répartition de la tâche pastorale mais de favoriser la richesse propre à chaque communauté. Il n’en reste pas moins que Jésus a envoyé les siens « deux par deux ». A tous les niveaux de notre organisation ecclésiale doit toujours être vivante cette articulation entre curé et laïcs. Celle-ci existe déjà dans notre Eglise sous la forme de l’EAP (Equipe d’animation paroissiale, nommée par le curé), ou de l’EP (Equipe pastorale envoyée par l’évêque). Nous pouvons nous réjouir des bons fruits qu’elle a produits depuis de nombreuses années, quelle que soit la forme dans laquelle elle a fonctionné.

Dans cette articulation le prêtre doit exercer la plénitude de sa mission curiale, une mission de communion, de présidence de l’Eucharistie, de discernement, de rassemblement de la communauté, d’ouverture Mais il doit dans tous les cas travailler avec une équipe de laïcs représentant la communauté qui participe à la prise en charge de sa vie et de sa mission.

Equipes de prêtres

Ce qui est en jeu dans le synode c’est la recherche d’un accompagnement des communautés chrétiennes dans les circonstances d’aujourd’hui. Au service de cet objectif nous voulons mettre sur pied des équipes de prêtres qui sont nommés sur un territoire plus vaste que le seul ensemble paroissial et qui seront appelés à se partager fraternellement la responsabilité de la mission presbytérale sur ce territoire. Ces équipes pourront être constituées par des prêtres d’âge, de provenance et de charismes divers. Nous avons en particulier la chance d’avoir des prêtres qui viennent d’autres Eglises et dont la culture et l’expérience ecclésiales différentes seront un enrichissement pour les autres.

Quel bénéfice ? Dans l’exercice de leur ministère les prêtres pourront donner encore davantage le témoignage de ce qui est le fondement de la spiritualité presbytérale, une vie fraternelle, une sollicitude pastorale partagée. Les prêtres ne sont pas nécessairement voués à vivre ensemble. Mais le fait de travailler ensemble ne peut qu’accroître leur fraternité et leur solidarité, permettre la valorisation des charismes de chacun, favoriser la mutualisation entre les ensembles paroissiaux et offrir ainsi un témoignage stimulant pour la communauté. Le travail en équipe est un moyen que nous voulons nous donner au service du ministère. Les prêtres ont à porter ensemble l’annonce de l’Evangile. Le renforcement de la collaboration entre eux favorise aussi leur équilibre de vie

Sur cette base d’un travail en commun, d’un soutien réciproque et du respect des charismes, au sein des équipes les responsabilités pourront être réparties en fonction de la situation et des possibilités de chacun. Il est cependant important ecclésialement pour l’identification du ministère presbytéral que dans cet envoi en mission d’équipes de prêtres ceux-ci soient dédiés à des ensembles paroissiaux précis et à des charges précises : curiale, vicariale, transversale. A titre d’exemple : dans une équipe où quatre prêtres sont concernés et dont le territoire recouvre quatre  ensembles paroissiaux, deux prêtres de l’équipe pourraient être curés chacun de deux ensembles paroissiaux. Un des prêtres pourrait avoir une responsabilité transversale sur ces ensembles concernant par exemple la catéchèse ou la pastorale des jeunes. Un prêtre plus âgé pourrait aussi prendre place dans cette équipe comme auxiliaire. Il est bon pour un prêtre de se savoir dédié à une communauté ou à une tâche. Il est bon aussi pour une communauté de savoir qui est son curé.

Il est important de se dire qu’il n’y a pas  de modèle standard de l’équipe de prêtres et de prendre le temps qu’il faut pour constituer ces équipes pour le meilleur bénéfice de l’accompagnement des communautés chrétiennes. Dans ces équipes, un des membres devra avoir la responsabilité de répondre de l’équipe. La désignation de celui-ci se fera en concertation avec les prêtres qui  composent l’équipe et sera confirmée par l’évêque.

L’équipe pastorale paroissiale

L’enjeu de ces dispositions est de permettre à chaque ensemble paroissial de vivre ce qu’il a à vivre, dans la co-responsabilité entre prêtres et laïcs. Il n’est pas sûr qu’il faille conserver la distinction EAP/ EP. Jusqu’à présent le choix de la forme de participation des laïcs à la charge pastorale était conditionné habituellement par la présence territoriale ou non d’un prêtre.

Le Synode recommande de simplifier les structures. Ce qui rendra notre Eglise vivante c’est qu’on aura cette collaboration entre prêtres et laïcs. Dans l’intuition de la mise en place des équipes pastorales avec un prêtre modérateur il y avait l’obligation d’une équipe avec le prêtre. Elle demeure essentielle. Le passage par le canon 517§2 qui définit le recours à des équipes pastorales en l’absence de curé a permis que l’ensemble du peuple de Dieu soit associé à la responsabilité pastorale, et cela avec des mandats donnés pour un temps donné. Cette conception de la prise en charge  est à peu près généralisée dans le diocèse, quelle que soit la modalité de l’équipe de laïcs concernée.

Mais pour un certain nombre de laïcs il y a encore une différence de perception sur leur participation selon que c’est l’évêque ou le curé qui nomme l’équipe. Nous harmonisons nos structures en proposant une terminologie unique: équipe pastorale paroissiale  et en établissant ce qui suit : toutes les paroisses ont un curé – le curé s’entoure d’une équipe pastorale paroissiale, issue d’une consultation de la communauté – l’évêque confirme la nomination de cette équipe.

Ce qui est en jeu c’est que l’évêque veille à ce que la charge pastorale soit honorée. La mission, portée en commun par le prêtre et une équipe de laïcs, s’organise autour du « vivre (qui comporte aussi tout l’aspect organisationnel, en particulier économique, de l’ensemble paroissial), croire, célébrer ». La structuration interne de chaque équipe et la manière d’assurer la prise en charge de la vie pastorale sont de la responsabilité du curé, mais il relève de la veille épiscopale de définir un cahier des charges de ce fonctionnement  et de prévoir des relectures de la mission avec celui qu’il délèguera pour cela.

Cette manière de définir l’articulation entre curés et laïcs dans la charge pastorale est l’occasion à la fois pour le prêtre et pour les laïcs de redécouvrir le contour et la densité de leur mission partagée.  Cette redécouverte exige de la part de tous une démarche spirituelle. Mais il faut aussi mettre en place un dispositif de rencontres, d’accompagnement, de formation, d’une part pour les prêtres en charge curiale, pour les aider à s’entourer d’équipes  structurantes , responsables et dynamiques, et d’autre part pour les membres des équipes paroissiales. On pourra créer des fiches thématiques en vue de cette formation

Le coordinateur paroissial

Le droit de l’Eglise prévoit de constituer, quand c’est nécessaire pour la mise en œuvre du « vivre, croire, célébrer » dans un ensemble paroissial un  office  ecclésiastique particulier. Le synode a évoqué la figure de ce qu’il a appelé le « délégué laïc » et que pour éviter toute confusion nous préférons pour le moment appeler  coordinateur(trice) paroissial(e) , sans que cette appellation soit considérée comme définitive. Cette fonction est liée aux besoins de l’équipe pastorale paroissiale. Dès lors qu’un prêtre a plusieurs ensembles paroissiaux en charge, il peut ne pas avoir la disponibilité qu’il faut pour être présent à chaque équipe  et la présence d’un coordinateur laïc peut s’avérer utile, voire nécessaire. Il convient qu’il émane de l’équipe qui partage la charge pastorale avec le prêtre et qu’il s’appuie sur cette équipe pour remplir une mission de coordination,  de veille sur les services et de communion, avec une précision claire sur la manière dont cette mission s’articule avec l’équipe pastorale paroissiale et le curé dont il est l’interlocuteur. On peut donc recommander que pour la définition de ce rôle, là où il s’avère nécessaire, on agisse sans précipitation et qu’on opère un bon discernement au plan local.

Lettre de mission

Le document synodal demande que tous les acteurs pastoraux, y compris les ministres ordonnés, reçoivent une  lettre de mission . Il convient de préciser la terminologie. La lettre de mission pour les laïcs engagés dans une paroisse n’est pas de même nature que celle du prêtre et du diacre qui est toute entière contenue dans la prière de son ordination. Un cahier des charges, objet de relecture, définira son action pastorale. Mais pour la précision des missions il vaut peut-être mieux ne pas l’appeler « lettre de mission », afin d’honorer la distinction de Vatican II entre sacerdoce baptismal et sacerdoce ministériel qui ne sont pas de même nature, tout en étant articulés l’un à l’autre

L’animateur d’espace

Le synode a souligné l’importance de l’espace pastoral , « lieu essentiel de coopération, entre les ensembles paroissiaux, lieu de la vigilance au service des situations locales, lieu de solidarité, d’entraide et de mutualisation possible par rapport aux besoins de chaque ensemble paroissial ». Au service de cette mission de l’ Espace pastoral l’évêque nomme un animateur, qui a pour charge de veiller au lien entre les ensembles paroissiaux, d’harmoniser, de coordonner et d’organiser, d’être porteur au sein de l’Espace pastoral, au nom de l’évêque, des grands défis du diocèse, des questions que nous avons à nous poser sur notre vision ecclésiale commune, de veiller aux besoins d’accompagnement , de formation, de lien des ensembles paroissiaux, d’assurer les relectures nécessaires pour le bon fonctionnement de la prise en charge pastorale. Même si on est là dans une posture de service, il s’agit bien de participer à la responsabilité de l’évêque de veiller à ce que la mission du Christ se poursuive sur le territoire qui lui est confié. Il est donc important que cet animateur ait l’autorité nécessaire pour cela, une autorité de délégué de l’évêque, qui peut être identifiée dans la figure canonique du  vicaire forain  (can. 553-555). Il est entouré par une équipe de coordination, issue des différentes réalités de l’espace.

Rappelons que chaque Espace pastoral envoie un délégué laïc au Conseil Diocésain de Pastorale. Il est important qu’il soit bien présent à l’animation du territoire et en binôme avec l’animateur d’espace. Il doit pouvoir être porteur de ce qui se vit et se met en œuvre dans le territoire.

Les pôles de vie ecclésiale

Les pôles ont pour qualité d’être des lieux de proposition pastorale dans le domaine des priorités de notre diocèse : jeunes, solidarité, proposition de la foi et formation, communication et questions de société. Ce ne sont pas des entités abstraites. Ils permettent aux groupes qui en font partie de mettre en situation leurs projets et leurs décisions pour le bien de toute l’Eglise diocésaine. Par ailleurs ils se nourrissent des réalités du terrain. Dès lors la question qui se pose et qui mérite d’être vérifiée par l’expérience, est de savoir à quel niveau se situe leur représentativité : diocèse, espace, ensemble paroissial. Il est important qu’ils aient des relais dans les espaces pastoraux, que leur pertinence soit examinée à ce niveau là et que les priorités qu’ils représentent soient prises en compte d’une façon ou d’une autre dans les projets pastoraux des ensembles paroissiaux.

Les diacres

L’Eglise est immergée dans la société et doit s’y faire reconnaître par la manière dont elle y est présente, dont elle y est signe d’Evangile et messagère d’espérance pour les pauvres. C’est là la mission propre du diacre. Le synode nous invite à poursuivre notre travail d’enracinement du diaconat sur le terrain diocésain. Le service des communautés paroissiales, c’est aussi le service de l’ouverture des communautés paroissiales sur les réalités humaines et sociales du territoire, sur ses richesses et ses pauvretés. Le Comité diocésain du diaconat doit accompagner les ensembles paroissiaux dans cette réflexion. C’est dans ces lieux que sont identifiés les attentes et les appels des hommes et que se font les premières interpellations. Ce même Comité doit aussi aider les Espaces pastoraux à prendre en compte l’importance du ministère diaconal.

Le diacre doit vivre sa mission dans un lien étroit avec une équipe de mission , pour signifier que nul ne porte pas la mission seul, mais dans un rendre compte à d’autres qui sont attelés eux aussi à cette mission. Il vivra son ministère en articulation avec le ministère presbytéral et avec la vie de la communauté.

La vie religieuse

Le témoignage de la vie religieuse dans notre diocèse est et doit demeurer une source féconde et une lumière pour notre vie ecclésiale et pour l’engagement de ceux qui en sont les acteurs. La vie consacrée nous est offerte comme un don de grâce et une invitation à la sainteté, comme un signe et un appel à la prière, au don de soi, à l’ouverture à l’Esprit et à la vie fraternelle. Il faut donc que l’ensemble du diocèse puisse en bénéficier et que la seule présence de communautés religieuses, au delà de toute activité pastorale des religieuses ou des religieux, continue à être un objectif majeur de notre plan pastoral diocésain.

Les instances qui participent à la conduite du diocèse

Il est important de bien spécifier et de respecter le rôle des instances qui participent à la conduite  du diocèse. Il y a des instances où se réfléchissent les orientations pastorales de notre Eglise diocésaine, le Conseil presbytéral et le Conseil diocésain de pastorale et il y a besoin d’une instance d’exécution, ce qu’on appelle le Conseil épiscopal.

Dans ce Conseil il faut que soient présents les  animateurs d’espace  qui assurent le lien de l’évêque avec les territoires. Les coordinateurs de pôle y ont aussi leur place parce qu’ils sont les délégués de l’évêque pour les réalités pastorales prioritaires du diocèse. En ce qui les concerne le rythme de leur présence peut être aménagé.

Une réunion mensuelle est proposée au Conseil épiscopal. Il aura à examiner les conséquences des propositions du Conseil presbytéral et du Conseil Diocésain de pastorale et à en étudier la mise en œuvre.

 

Il aura aussi à recevoir les questions de l’équipe épiscopale  qui gère le quotidien et qui est composée de :

+ Evêque

+ Vicaire général

+ Secrétaires du CDP

+ Secrétaire du CP

(Invités permanents : économe diocésain ; directeur de la communication)

 

« L’histoire de notre Eglise diocésaine nous montre que nous avons de la ressource pour affronter les défis qui se posent à l’Eglise ici et maintenant… Ce qui est sollicité c’est notre foi, notre espérance, notre énergie. Et aussi notre confiance. » (Décisions synodales, p.15)

 

+ Marc Stenger

Evêque de Troyes

Le 8 juin 2014, en la fête de la Pentecôte

 

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