Ce visuel poursuit un triple objectif :
- Toucher et rassembler tous les chrétiens du diocèse, au-delà des clivages
- Véhiculer un message d’Espérance
- Responsabiliser chaque fidèle
LA SAINTETÉ, CONCEPT ABSTRAIT, INATTEIGNABLE, DÉPASSÉ ?
La sainteté, c’est la vocation absolue de tout catholique. « La sainte-té, ce n’est pas tes qualités les plus éminentes, ce n’est pas tes sacrifices les plus héroïques […]. La sainteté, c’est Moi, Dieu, dans toi, l’Homme ». Être saint, c’est accepter de se laisser transformer par Dieu.
En Église, nous sommes appelés à être, là où nous vivons, au 21e siècle, des saints. A Assise ou à Lisieux, Saint François et Sainte Thérèse ont été les saints donnés par Dieu à leur temps. Avons-nous conscience que nous pouvons être, aujourd’hui, demain, des saints dans notre diocèse, notre paroisse ? Désirons-nous cette sainteté, cette proximité avec Dieu ?Quel rapport avec le Denier ?La sainteté est un chemin de don de soi joyeux et confiant.
Le Denier en est une traduction : c’est une offrande, qui prend ses racines dans la Bible. Bien sûr, aujourd’hui et depuis la de-mande de sacrifice d’Isaac à Abraham, Dieu ne nous demande pas de sacrifices humains. Plus tard, le psalmiste ira plus loin en faisant dire à Dieu : « Je ne veux pas d’holocaustes ni sacrifices » : même les sacrifices d’animaux ne sont plus d’actualité. « Ce qui me plaît, c’est un esprit brisé et broyé », c’est-à-dire dépouillé de tout orgueil, de toute résistance : la nouvelle offrande, c’est toi-même, l’Homme.Alors, nous ne faisons plus d’offrande à Dieu ? L’offrande monétaire a un sens fort qui n’est pas que symbolique, et le Christ revient souvent dessus dans l’Évangile, en nous guidant sur son essence. L’offrande au temple de la veuve, qui ne donne qu’une piécette mais qui la prend sur ses ressources essentielles, a plus de valeur que le trésor que donne le pharisien mais qui ne le privera de rien. L’offrande des Rois mages à Bethléem a également une portée à la fois symbolique, mais sans doute matériellement très appréciable pour la sainte Fa-mille !De même, Jésus nous enjoint à ne pas nous inquiéter outre me-sure de nos ressources matérielles : « Cherchez d’abord le Royaume et sa justice, et tout le reste vous sera donné par surcroît. »
Ainsi, chacun doit se poser la question en conscience :
- Quelles sont les bénédictions de Dieu dans ma vie?
- Que me permettent-elles de donner?
- Combien suis-je prêt à donner, c’est-à-dire de quel confort matériel suis-je prêt à me priver volontairement chaque mois, pour aider l’Église à annoncer la parole de Dieu, notamment à travers ses prêtres et ses laïcs en mission?
- Suis-je prêt à accomplir cette phrase de Saint Paul, «Que chacun donne comme il l’a décidé dans son cœur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie.»?
L’Église a également un devoir vis-à-vis de l’argent donné par les fidèles: le gérer avec droiture et rigueur, mais aussi avec la vision de ce que Dieu veut en faire. C’est-à-dire, annoncer, célébrer et servir.
Alors souvenons-nous: «Qui s’élève élève le monde». En faisant grandir notre amour de Dieu et de nos frères, nous ferons grandir l’Église.