Dans le cadre de la Journée Mondiale du Secours Catholique, Régine Galmiche, présidente de la délégation Champagne Sud. Cette journée est également à vivre dans vos paroisses, en lien avec le Pôle Solidarité.

La Journée Mondiale des Pauvres et la Journée Nationale du Secours Catholique se conjuguent dans une journée pour mettre les pauvres en pleine lumière.

Ce troisième dimanche de novembre, pour les 27 équipes du Secours Catholique présentes sur la délégation Champagne Sud, est le temps opportun du témoignage, par la place qu’elles donnent aux personnes qu’elles accueillent.
Participer pleinement avec les équipes liturgiques et les prêtres, à la messe pour célébrer les initiatives, donner de la valeur au service du frère dans la liturgie, aux gestes fraternels concrets. Là, dire les rencontres, nombreuses, mais toujours singulières, car la pauvreté a tous les visages.

Je me souviens de cette parole du Père Bernard Basselin : « les gens nous disent toujours quelque chose de l’Evangile ».

Avoir conscience d’agir à l’exemple du Christ en accueillant et aidant une personne démunie en situation de pauvreté, matérielle ou morale. Jésus a été le premier à poser un regard plein d’humanité et de charité sur les petits, les pauvres, jusqu’à s’identifier à eux. La charité est bien au cœur des communautés de fidèles « car tendre la main aux pauvres est un impératif dont aucun chrétien ne peut faire abstraction » nous dit le Pape François. Être bénévole au Secours Catholique, c’est avoir fait le choix d’y porter une attention aigüe, en actes, par le don de son temps. Un engagement qui nous bouscule, en nous sortant de notre confort et de notre huis clos. Enfin, si la Journée Nationale est le temps de la sensibilisation à la pauvreté, elle est aussi, le temps de l’appel aux dons. La quête impérée, de ce dimanche est signe de la solidarité des paroisses. Mais la recherche de dons passe, également, par les tracts et leur large distribution dont chaque paroissien peut s’emparer au côté des bénévoles. Témoignage d’une association fraternelle en petits gestes dont nous avons besoin.

Régine GALMICHE