Communiquer la bonne nouvelle, sinon…

 

Audace, créativité, courage, générosité : les mots ont un sens, ils sont même parfois lourds de sens, pour peu qu’on les prenne en compte dans leur globalité et qu’on les inscrive dans des projets concrets, réalistes, réalisables. Ainsi lorsque le pape François, sur la question de la pastorale missionnaire, souhaite que chacun sorte du « on a toujours fait ainsi ». Lorsqu’il nous demande d’être « audacieux et créatifs » face à ce qu’il considère, au sein de l’Église, comme « une excessive centralisation ».

 

Dans cet esprit, le synode 2023 sur la synodalité, formule certes quelque peu abstraite mais en réalité ô combien concrète dans sa mise en œuvre, ce temps basé sur l’écoute, le dialogue et le discernement, va revêtir une importance toute particulière. Son objectif est majeur : mieux répondre à la mission de l’Église d’annoncer la Bonne Nouvelle.

 

Qui dit annoncer suppose de transmettre, de faire savoir, de diffuser. Autrement dit, une telle annonce ne peut se concevoir sans un élément clé, aux multiples facettes, mais toutes réunies dans une démarche incontournable : la communication. Communiquer pour exister, auprès du plus grand nombre, c’est de longue date une évidence. Qui en douterait encore ?

 

A l’inverse, ne pas communiquer revient, selon la formule bien connue, à sortir des écrans. Telle n’est pas l’intention de l’Église, telle n’est pas celle du diocèse de Troyes. En support papier ou en numérique, les initiatives sont déjà riches et diverses. Elles vont encore évoluer.

 

L’audace, l’innovation et la créativité seront au rendez-vous. Cela fera d’ailleurs l’objet d’une… communication. Le tout dans le cadre d’une démarche pastorale laquelle, faut-il le souligner, n’aura de sens que si vous toutes et tous, lectrices et lecteurs, demeurez fidèles au message essentiel, celui de la Bonne Nouvelle. Au demeurant, ça changera des innombrables mauvaises nouvelles…

Jean-François Laville